Dans ce même quartier, à la sortie de l’école, toujours en 1955-56, mes copains se rassemblaient dans les vignes car là nous savourions de délicieuses pêches de vigne. Un régal ! Malheureusement tous ces pêchers ont disparu avec l’arrivée de la machine à vendanger. Et plus loin se trouvait un beau cerisier.
Vers le mois de juin, notre joyeuse petite bande (je rends hommage à J. Marie, Marius, Gilbert et Nicole qui nous ont quittés) allait se régaler des belles cerises que nous tendaient les branches ! Malheur ! Le propriétaire est arrivé et là, attention !
Nous ne voulions pas qu’il en parle à nos parents car là, c’était la volée assurée !
Donc, pour nous punir, il n’a pas trouvé mieux que de nous faire asseoir au pied du cerisier et de nous y laisser pendant 2 heures pendant que lui travaillait dans ses vignes. Mais l’envie étant la plus forte nous y sommes retournés et cette fois nous avions un guetteur avec mon sifflet de scout ( qui normalement ne doit servir que pour les bonnes actions!).
Et oui les guetteurs existaient à notre époque mais pas pour les mêmes raisons !
Cependant nous n’avons jamais revu le propriétaire se promener à cet endroit car il savait que parmi les petits garnements bien sympathiques que nous étions se trouvaient son petit-fils et son neveu.