Etape 2 – La rue des Quatre Vents

Après l’intersection de la rue des 4 vents, nous avions la rencontre des gardiens de vaches.
Il n’y avait pas autant de vignes vers 1955 !
Avec ma grande amie d’enfance Françoise, nous gardions ses vaches (mes parents n’en élevaient pas, mon père étant carrossier et forgeron dans le village depuis 1925) .
Avec cette amie que je considérais et considère toujours comme ma sœur, nous devions surveiller que ses vaches n’aillent pas dans le champ voisin.
Pour nous occuper nous fabriquions des poupées en chiffon (je suis devenu fort en couture) et des boîtes de conserves servaient de berceaux.
Que de paires de ciseaux y ai-je perdues !
C’était notre passe-temps favori et c’était le bonheur !
Oui, Oui, le bonheur !
Aussi, quand nous redescendions des champs, la grand-mère de Françoise , pour nous récompenser, nous attendait toujours en bas du village avec des quignons de pain frottés d’ail de de gros sel. C’était délicieux ! Nous n’étions pas difficiles mais qui, aujourd’hui, oserait manger ça ! Surtout pas des enfants !
Les temps changent et nous n’en sommes pas morts.
Aujourd’hui encore tous les plats me font plaisir surtout les desserts et mes petites bouées d’amour peuvent l’attester !